Gustave Verbeck, « Le chevalier au cygne », Le Rire, n° 54, 16 novembre 1895. Source : Gallica.bnf.fr



A la suite de notre précédent article sur Gustave Verbeck, voici quelques-unes des contributions que le dessinateur a données dans la presse française des années 1890, avant de partir s’installer aux Etats-Unis. De novembre 1894 à novembre 1895, Verbeck a ainsi participé à la revue Le Rire en y donnant 5 planches, en plus de celle reproduite ci-dessus :


Gustave Verbeck, « Un tigre puni par où il a péché », Le Rire n° 2 du 17 novembre 1894. Source : Gallica.bnf.fr

 


Gustave Verbeck, « Ce qui manquait à Roméo. (Rien des réclames) », Le Rire n° 11 du 19 janvier 1895. Source : Gallica.bnf.fr

 


Gustave Verbeck, « Le tigre critique d’art », Le Rire n° 35 du 6 juillet 1895. Source : Gallica.bnf.fr

 


Gustave Verbeck, « Moïse sauvé par les eaux », Le Rire n° 51 du 26 octobre 1895. Source : Gallica.bnf.fr



L’année suivant sa publication, la première de ses histoires pour Le Rire fut plagiée pour l’Imagerie Pellerin d’Epinal par un anonyme qui en donna une version plutôt verbeuse.

 


« Le jupon sauveur », Imagerie Pellerin, Série aux Armes, n° 152, 1895. Source : Gallica.bnf.fr

 

Avant Le Rire, Verbeck collabora à la revue Le Chat Noir en 1893. La planche suivante témoigne du goût précoce de Verbeck pour les figures à double sens et les renversement :


Gustave Verbeck, « Le portrait », Le Chat noir, n° 616 du 11 novembre 1893. Source : Histoires sans paroles du Chat Noir, CNBDI, 1998.



Avant d’être traduits en 1977 par Pierre Couperie pour les éditions Horay (1), The Upside-Downs of Lady Lovekins and Old Man Muffaroo, qui ont paru entre 1903 et 1905 dans le New York Herald, firent une apparition éclair dans une revue pour enfants française : dans son numéro du 22 avril 1906, Le Petit Journal illustré de la jeunesse proposait en effet en première page les aventures de « M. et Mme d’Alenvers » dans « une histoire renversante dont les héros sont sens dessus dessous ». Cette première adaptation en français de l’œuvre de Verbeck ne lui fait pas vraiment honneur. L’histoire a été réduite à deux cases (composé à l’origine de six vignettes). Probablement redessinée d’après l’original par un anonyme, elle ne fait aucune mention du dessinateur américain. Après ce numéro, les aventures de M. et Mme d’Alenvers n’auront pas de suite.

 

 


« Une histoire renversante dont les héros sont sens dessus dessous », Le Petit Journal illustré de la jeunesse, n° 80, 22 avril 1906.

 

Vue renversée de la page (cliquez pour agrandir l’image) :

.

  1. Gustave Verbeek, Dessus-Dessous, Horay, 1977. Présentation et traduction de l’anglais par Pierre Couperie. En attendant la traduction de l’ouvrage édité par Peter Maresca, on se reportera à la cinquième livraison de la revue DMPP Almanach (2008) qui propose une trentaine de pages traduites des deux séries Upside Downs et Tiny Tads, complétées par un dossier. []
Join the Conversation

5 Comments

  1. Merci pour cet instructif billet !

    J’ignorais que Verbeek avait publié des planches en France avant de partir aux États-Unis, ainsi que l’existence de plagiaires et de disciples (Baker).

    Savez-vous si une traduction française du livre de Peter Maresca est envisagée ?

Leave a comment

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.