« Der neujahrstag des Beamten », Kikeriki, n° 1, 4 janvier 1866.
Source : ANNO – Osterreichischen Nationalbibliothek.
Même si la grande majorité des histoires en images publiées en Autriche au XIXe siècle donnent dans la satire politique (1), nous avons trouvé quelques planches intéressantes en elles-mêmes dans le corpus impressionnant de revues mis en ligne par l’Osterreichische Nationalbibliothek. L’amateur de caricature pourra notamment y consulter les principaux journaux de l’époque qui accueillaient des histoires en images, à savoir Der Floh, Wiener Caricaturen, Die Bombe ou encore Kikeriki. C’est dans ce dernier titre que provient la sélection de pages présentées ici.
Kikeriki, n° 26, 26 juin 1862.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 42, 16 octobre 1862.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 27, 30 juin 1872.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 58, 22 juillet 1877.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 39, 28 septembre 1865.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 17, 8 avril 1869.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 33, 23 avril 1874.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 31, 17 avril 1873.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 40, 29 septembre 1872.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 7, 24 janvier 1875.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
La double suite de dessins ci-dessus n’est pas sans rappeler un petit ouvrage de François Ayroles publié dans la collection Pattes de mouche chez L’Association en 1995 : Jean qui rit et Jean qui pleure. L’auteur y applique une contrainte de l’Oubapo (l’itération iconique partielle, pour être précis) pour mettre en parallèle les destins de deux personnages que tout oppose. C’est bien ce même procédé que le plagiaire par anticipation Theodor Grätz utilise 120 ans avant dans cette page du Kikeriki.
François Ayroles, extraits de Jean qui rit et Jean qui pleure,
coll. Patte de mouche, L’Association, 1995.
Et pour finir, deux planches musicales dont cette évocation fracassante d’un concert de Richard Wagner, dessinée par le même Theodor Grätz :
Kikeriki, n° 18, 4 mars 1875.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
Kikeriki, n° 42, 19 octobre 1865.
Source : ANNO – Österreichischen Nationalbibliothek.
- David Kunzle, chapitre « Austria », History of the Comic Strip. The nineteenth century, University of California Press, Berkeley, 1990, p. 334-337.[↩]
“Bei uns Alles Flöten” signifie que “chez nous [en Autriche] tout est perdu!”
Sans connaître le contexte historique…difficile d’en dire plus ..
Le Kikeriki n°27 évoque bien Wilhelm Busch!
Merci cher Antoine depour vos passionnantes moissons d’images!
Nelly
L’histoire du chien rappelle les récits animaliers frénétiques de Töpffer.