Les amateurs du Maestro se réjouiront : après l’imagerie Quantin et les cahiers de Saint-Ogan, le prochain fonds de la Cité internationale de la bande dessinée et de l’image à être numérisé sera celui de Caran d’Ache (1858-1909).
En attendant, voici la suite des « Lundis de Caran d’Ache » publiés dans Le Figaro, avec aujourd’hui les planches d’août, septembre et octobre 1896. On remarquera dans cette série la planche du 31 août 1896 (« Le soldat-automobile ») où, chose rare, le dessinateur se met lui-même en scène dans son atelier. Et ce n’est pas forcément à son avantage ! Bedonnant et frivole, « l’incomparable artiste » jette sur lui un regard ironique qui n’a rien de la certaine distinction souvent évoquée par ses contemporains.
Pour en savoir plus sur ces « Lundis », voir notre article sur le sujet. Pour lire les précédentes pages, cliquez ici.
– 3 août 1896 : La ballade du Kiosque
– 10 août 1896 : Le cocher et le clubman
– 17 août 1896 : Un pieux mensonge
– 24 août 1896 : Pôle Nord ? (Ce qu’on y voit peut-être)
– 31 août 1896 : Le soldat-automobile
– 7 septembre 1896 : Cours professionnels
– 14 septembre 1896 : Impressions d’Allemagne
– 21 septembre 1896 : A propos des bottes… de cheval. Nouvelle méthode de dressage en dix temps.
– 28 septembre 1896 : Paris fin septembre (Avant la veillée des Armes)
– 5 octobre 1896 : Demain !… (La veillée des Armes)
– 19 octobre 1896 : Migration d’oiseaux