Nous continuons le dépouillement du Figaro de la fin du XIXe siècle avec la redécouverte des « Lundis de Caran d’Ache » de novembre à décembre 1896. Pour en savoir plus sur cette collaboration, cliquez ici, et pour voir les précédentes pages publiées sur ce site, cliquez là.
– 2 novembre 1896 : Un enfant qui gêne
– 9 novembre 1896 : L’enfant et les gendarmes
– 16 novembre 1896 : L’Europe et l’Amérique ou La raison d’une élection
– 23 novembre 1896 : Militaire et civils. Les mœurs d’à côté
– 30 novembre 1896 : La main de Jules Caesar (Séance de spiritisme)
– 7 décembre 1896 : Cavalleria Corsicana
– 14 décembre 1896 : L’Atavisme
– 21 décembre 1896 : Les pantoufles en peau de tigres (Conte de Noël)
– 28 décembre 1896 : Si l’Empereur revenait ?
A noter que la planche originale de cette dernière page fait partie des collections du musée de la Cibdi. A ce titre, elle est reproduit en pleine page dans l’ouvrage La Bande Dessinée, Son Histoire et Ses Maitres (Skira Flammarion/Cibdi, 2009, p. 24.) qui sert de catalogue à l’institution angoumoisine. Jean-Pierre Mercier, qui en rédige la notice, décrit cette planche dans laquelle Napoléon, de retour dans ce monde, se retrouve dans les années 1890 : « L’Empereur tente de s’adapter aux moeurs du temps. Il échoue et, souffrant de ne pas être pris au sérieux par des militaires, repart seul dans la nuit. Le trait est souple, capable de déformations comiques comme de précision « réaliste ». Tout est suggéré avec une remarquable économie de moyens. Il se dégage de cette planche un mélange touchant d’humour et de mélancolie ».